Type: Cancer du sein.

Etude Poseidon : étude de phase 1-2, randomisée pour la phase 2, évaluant la sécurité et l’efficacité de l’association du tamoxifène avec du GDC-0032 comparées à celles du tamoxifène seul. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. L’oestrogène et la progestérone sont des hormones de la femme. Elles peuvent favoriser la croissance de certaines cellules, y compris les cellules du cancer du sein. On trouve des récepteurs des oestrogènes (ER) et de la progestérone (PR) à la surface ou à l’intérieur des cellules normales du sein et de certains types de cellules du cancer du sein. C’est sur ces récepteurs que les hormones se fixent. Une fois fixées, elles peuvent affecter le comportement ou la croissance des cellules. L’hormonothérapie utilise des médicaments qui vont bloquer ces récepteurs pour stopper la croissance des cellules cancéreuses. Des études préliminaires ont montré une potentielle efficacité d’un traitement, le GDC-0032. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’association du tamoxifène avec du GDC-0032 comparées à celles du tamoxifène seul chez des patients ayant un cancer du sein ER/PR positives et HER2 négative. Une première phase sera réalisée dans le but de déterminer la meilleure dose de GDC-0032 à administrer. Les patients recevront du GDC-0032 par voie orale (PO). Elle sera suivie d’une phase d’expansion où les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du GDC-0032 et du tamoxifène, une fois par jour pendant 21 jours, suivis de 7 jours sans traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du tamoxifène et un placebo selon les mêmes modalités d’administration que dans le premier groupe. Le traitement sera répété tous les 28 jours. Des prélèvements sanguins seront effectués régulièrement pendant l’étude. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions

PASAPAS : Etude randomisée évaluant la faisabilité et l’impact médico-économique de la mise en place d’une intervention nutritionnelle, chez des patientes ayant un cancer du sein sous chimiothérapie adjuvante. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité de la mise en place d’une intervention nutritionnelle chez des patientes ayant un cancer du sein sous chimiothérapie adjuvante. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patientes du premier groupe auront une prise en charge diététique conforme aux recommandations du deuxième Programme National Nutrition Sante (PNNS2), comprenant : - Un bilan diététique systématique en début de chimiothérapie adjuvante, lors duquel une brochure intitulée « Conseils pour une alimentation saine et la pratique d’une activité physique » (labellisée conforme au PNNS2) sera systématiquement expliquée et remise aux patientes, - Une prise en charge diététique personnalisée de la patiente à sa demande, pendant la durée de l’étude. Les patientes du deuxième groupe auront en plus de la prise en charge diététique, la participation à des séances collectives d’activité physique adaptée (APA) sur une durée de six mois à raison de : - deux séances hebdomadaires, pendant toute la durée de la chimiothérapie qui se déroule en quatre ou six cures suivant ses modalités, excepté pendant la première semaine de chaque cure, - trois séances hebdomadaires après l’arrêt de la chimiothérapie. Les séances collectives d’APA seront encadrées par un professionnel de l’APA et se dérouleront par groupe d’environ huit patientes. Dans le cadre de cette étude, les patientes pourront participer à deux études associées.Une étude biologique étudiant les perturbations métaboliques liées au cancer du sein et au cours et décours du programme nutritionnel, et une étude médico-économique.

Essai clos aux inclusions

Étude visant à réaliser les transcriptomes mammaire et leucocytaire de gènes de prédisposition héréditaire au cancer chez des patients ayant un cancer du sein et/ou de l’ovaire. L’objectif de cette étude est de détecter, chez des patientes saines, d’éventuelles anomalies dans l’épissage de l’ARM messager codant pour les gènes de prédisposition au cancer du sein et de l’ovaire au niveau de certaines cellules du sang et des cellules des tissus mammaires et de les comparer à celles rencontrées chez des patientes ayant eu un cancer du sein ou de l’ovaire. Cette étude se fera en deux étapes : - La première partie de l’étude sera réalisée sur une population de 10 femmes sans cancer du sein et/ou de l’ovaire familiaux (témoins volontaires sains) et sans histoire familiale connue de cancers du sein et ou de l’ovaire. Après recueil du sang et du tissu mammaire, l’ARNm sera extrait et séquencé par séquençage ciblé à haut débit des gènes de la prédisposition héréditaire aux cancers du sein et/ou de l’ovaire. Une comparaison directe des profils d’épissage de l’ARN entre les cellules du sang et du tissu mammaire d’un même témoin permettra de détecter d’éventuelles différences entre ces 2 tissus. - La seconde partie de l’étude sera réalisée sur une population de 50 patientes prédisposées à un cancer familial du sein et/ou de l’ovaire comparée aux 10 témoins sans histoire familiale de cancers du sein et/ou de l’ovaire de la première étape : L’ARNm déjà extrait des prélèvements sanguins de 50 patientes sera séquencé par séquençage ciblé à haut débit des gènes de la prédisposition héréditaire aux cancers du sein et/ou de l’ovaire. L’analyse des résultats permettra de mettre en évidence d’éventuelles anomalies d’épissage.

Essai ouvert aux inclusions